Fusion des académies
Non à la suppression de l'académie de Limoges !
Pour refuser :
✓ la suppression de l’Académie de Limoges ;
✓ l’accroissement du pouvoir du Recteur de Bordeaux sur notre académie ;
✓ les suppressions de postes, les mutations fonctionnelles ou géographiques imposées pour les personnels du rectorat et des DSDEN ;
✓ la perspective d’une réorganisation territoriale qui viserait à réduire le nombre de circonscriptions et à nommer un DASEN sur plusieurs départements ;
✓ la régionalisation du recrutement et du mouvement des enseignants du 2d degré ;
✓ l’affaiblissement de l’offre éducative sur notre territoire ;
✓ la fermeture d’écoles, collèges, lycées, lycées professionnels ;
✓ la lente dévitalisation de nos départements.
Dans un rapport publié le 13 mai, l’Inspection générale de l’éducation nationale fait un bilan de la mise en œuvre des régions académiques créées en 2015, conséquence de la réforme territoriale mise en place la même année. Les rapporteurs affirment qu’il est nécessaire d’aller plus loin. Ce rapport préconise d’arriver à l’horizon 2021 à 13 académies métropolitaines dont la carte se superposerait à celle des 13 nouvelles régions. En ce qui concerne les académies de Limoges, Bordeaux et Poitiers, la fusion est préconisée dès 2020.
Le rôle du Ministère se limiterait à la ventilation des moyens aux académies des grandes régions. Le Recteur unique de Bordeaux aurait toutes les compétences : gestion des personnels, budgets, carte scolaire, carte des formations …
Je signe pour le maintien de l'académie de Limoges.
Fin du paritarisme ???
Dans un projet paru le 23 mai (le lendemain de la manifestation unitaire ! vous avez dit provocation ?), le gouvernement annonce purement et simplement la fin du paritarisme, et donc de supprimer les compétences des représentants du personnel, en prévoyant de ne plus les consulter pour :
- les projets de mouvement des personnels,
- l’établissement des listes d’aptitude et des tableaux d’avancement annuels nominatifs,
- certaines sanctions disciplinaires…
Cela donnerait davantage de marge de manœuvre aux chefs de service et d’établissement. Cette volonté gouvernementale de contourner les élus des personnels est en contradiction avec le statut qui prévoit notamment que les fonctionnaires participent, par l’intermédiaire de leurs représentants, à leur gestion collective et à l’organisation des services publics.
Ces orientations sont en rupture avec le travail réalisé actuellement par les représentant.e.s et les élu.e.s des personnels pour améliorer les conditions de travail, garantir l’égalité de traitement, proposer des améliorations et protéger les
personnels de l’arbitraire de hiérarchies ou des erreurs de l’administration.
Nous refusons ces projets et demandons le respect et l’amélioration de nos droits.